chère visiteuse, cher visiteur,

bienvenue chez moi, cependant, les images publiées ici ne sont pas libres de droits.

14 oct. 2005

vite!


est-ce un S?
Sapristi la Vite S
de ses traits éblouie
je palpite et je meurs
d'un baiser attendri
sur la vitre collé
tu es là et tu fuis
Soleil Vite eSSouflé
Vite!
TGV
te rattraper
SVP

la jambe nue


diagonale pointue, angle ouvert, poisson froid met le couvert
la vertu
et pourtant
entre-cuisses, assourdie, le sang gicle dans ma tête
le sang bat et je tête
souvenir alangui, je suffoque
mon coeur baille la muraille
blanche en vitrine
lumière entête ferme les yeux
mon corps braille en aveugle
sourd et sans tête, je bafouille
je bredouille, je te ouille
tu t'insurges me pressant
je capitule funambule
l'infini est vivant

Paris chanson


Paris accordéon, Paris révolution, Paris des rues de la chanson

Paris Rouge


de plaisir, tout dans le regard, un étendard

Paris Poteau


le vrai Paris où j'aime me promener avec mon panier, rue du Poteau, tout un commerce à ma portée. Fruits et légumes, viande et poissons, tout y est frais, les gens charmants.
Dimanche dernier, y'avait une troupe de théâtre des rues qui chantait "el pueblo unido jamas sera vencido", mais pas en gueulant, non, tous ils chantaient tout doucement ces chants révolutionnaires. Il fallait tendre l'oreille, s'approcher pour savourer ce qui fut et n'est plus.
Allez Français réveillez-vous!

étonnante Julie...



12 oct. 2005

rideau d'eau


Paris aujourd'hui je te quitte le coeur gros
de tes visages sans teinte
visages pâle halo
Paris lisse et transparent comme ce rideau
sous lequel l'écriture est brouillée
souillée
par l'artifice, la saleté
Rideau je te tire
pour mieux lire
ailleurs là où l'eau
a une autre couleur
bleue

Paris opaque
Paris la frime, le fric, le toc
Paris la rime, la rame
Paris la peur, la sueur
Paris tumeur

Paris tu pleures

l'essentiel existe en ciel

ailleurs

Paris bourreau
Paris métro
Paris tu t'enterres
Paris tu pues
Paris tu meurs

Paris je reprends la vie
ailleurs

et je te dis salut
à toi
si tu le peux
encore

Paris nos poings


féminin/masculin
serrés sur le mur le blanc