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Mon Grand-Père au milieu de tous ces gars-là, soldat inconnu.
1914: la guerre
Il est parti au combat. Les tranchées, il me racontait ça.
Un jour il s'est réveillé dans un trou. Des cadavres autour de lui. Tous
étaient morts, ses potes. Sauf lui. Il me disait qu'il devait la vie à
une rasade de gnôle, qui l'avait rendu groggy. Cet alcool fort qu'on leur versait le matin pour les réchauffer, leur donner du coeur pour aller se faire tuer. Eh bien, disait-il, cet alcool l'avait rendu légèrement ivre. Il s'était ainsi endormi, et réveillé...vivant!
Plus tard il partit avec son bataillon à Corfou. Là dans les eaux, il attrapa la polio.
Il revint de la guerre avec une "jambe folle" comme il disait, une croix de guerre, une pension, et... des bons de tabac.
Toute sa vie courageusement, il ne traîna pas la patte, s'armant d'une canne en bois qu'il utilisait rarement. Le Grand-Père se tenait droit, et avec lui, fallait filer pareillement.