
Elles sont toujours sur leurs pieds. Elles attendent en silence que d'autres bateaux viennent les approcher. Elles leur tendront une main. Elles sont prêtes à ce jeu. Mais Dieppe a perdu ses chantiers, son commerce. Elles attendent, les grues, elles attendent les marins de traverse qui sont partis au loin, balayés par les vents, balayés par le temps des économies